Qui est Patrice Montagu-Williams ?
Du côté maternel, deux grands-parents membres des services secrets britanniques, le MI6.
Le grand-père ayant disparu sans laisser de trace (il réapparaîtra après sa mort sous la forme d’une cassette sonore qui constituera son unique testament), la grand-mère se remaria avec l’architecte de Clemenceau qui lui offrit une vie de château, au propre comme au figuré.
Du côté paternel, c’était la famille Médecin, maires de Nice de père en fils, et les affaires que l’on sait. De tels antécédents peuvent vous coller des semelles de plomb. Heureusement, la lecture injecta très tôt en moi le venin de l’écriture.
Entre-temps, un diplôme d’études supérieures en poche, les différents postes que j’ai occupés m’ont fait parcourir le monde, de Taïwan et Hong Kong à Moscou, d’Alger à Cape-Town, de Lisbonne à Buenos-Aires, Santiago, l’île de Pâques et Tahiti. J’ai même un temps travaillé pour le Protocole de la Cour du roi d’Arabie Saoudite !
Une fois mes valises posées en Grèce, à Paros, dans les Cyclades, d’abord, puis à Athènes, j’ai pu me mettre à l’écriture.
Patrice Montagu-Williams est membre de la Société des Gens de Lettres (S.G.D.L).
En quelques questions…
Quand avez-vous commencé à écrire ?
J’ai attendu pour publier mon premier roman.
On pourrait parler de vocation tardive. Il n’en est rien. Parler d’une vocation contrariée serait plus exact. Je dirai même que c’est cette vocation, longtemps étouffée par les nécessités d’une vie professionnelle agitée et plutôt subie que véritablement choisie, qui a façonné mon existence.
Dès que la vie m’en a laissé l’occasion, installé en Grèce, je me suis mis à écrire.
Qu’est ce qui vous inspire ?
Les destins individuels, ceux de personnes emportées par l’Histoire, leur génie, leur courage, voire leurs convictions, même si j’ai de fortes réticences à ce sujet, et partage totalement l’avis de Nietzsche qui disait que l’ennemi de la vérité ce n’est pas le mensonge, ce sont les convictions. Je me sens plus romancier, c’est-à-dire celui qui raconte des histoires, qu’écrivain à proprement parler.
Quel est votre univers ?
Mon univers se caractérise par les lieux où se déroule l’action : Paris (Montmartre, Pigalle, Barbès), le Brésil (Rio de Janeiro, le Nordeste et l’Amazonie) et, à présent la Thaïlande et l’Asie du Sud-Est.
Mon écriture est délibérément cinématographique, elle laisse au lecteur le soin de découvrir par lui-même la psychologie des personnages.
Pourquoi cet attrait pour le Brésil ?
Le Brésil. Immense, fascinant, mal connu, où se joue une partie de l’avenir écologique de la planète. Je l’ai découvert, il y a longtemps. Lorsque j’ai choisi de consacrer une partie de ma vie à l’écriture, j’ai senti la nécessité irrépressible de raconter des histoires qui le prendraient pour cadre.