Les enquêtes du commissaire Boris Samarcande

Les romans qui composent cette série se déroulent, pour l’essentiel, dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Véritables récits d’aventures urbains, parfois réalistes et cruels, ils laissent cependant toujours place à l’espoir car, comme le dit Gesualdo Bufalino (1920-1996) : « Seul le malheur est humain tandis que le désespoir appartient à Dieu. »

Boris Samarcande, commissaire principal du XVIIIe arrondissement de Paris.

On croit savoir que son prénom est un hommage à Boris Vian qui passa les dernières années de sa vie dans le quartier. Il vient du slave Borislav formé de borba (le combat) et de slava (la gloire). On pourrait en déduire qu’il se bat juste pour la gloire, ce qui n’est pas faux quand on connaît la vie d’un flic au quotidien. Le nom : Samarcande, est une ville située sur la mythique Route de la soie. Elle incarne la part de rêve que tout homme renferme en lui.

Signes particuliers : Plutôt grand et athlétique, il a la cinquantaine « bien tassée », comme il dit, coquetterie qui lui permet de masquer son âge exact.
Il y a des gens qui vieillissent et d’autres qui mûrissent, a-t-il coutume de répondre aux indiscrets. On croit savoir néanmoins qu’il est né un 23 avril, comme Shakespeare. Un jour de plus, et il se payait à vie la date anniversaire de Lénine. Vous parlez d’un boulet pour un humaniste comme le commissaire !

Il a fait son nid dans un atelier d’artiste, hérité d’une tante dont les origines se perdent dans les steppes glacées de la « Sainte Russie », Cité des Fusains, au 22 de la rue Tourlaque, là où vécurent, entre autres, Derain, Jean Arp, Max Ernst, Miró, et Renoir.

Afin de témoigner de cette époque révolue, il porte, dans les grandes occasions, des souliers Richelieu en croco qui auraient appartenu à Derain dont la tante fut un temps la maîtresse.

Son compagnon est un chat appelé Alphonse en hommage aux Contes du chat perché de Marcel Aimé, un gars du coin, et il partage avec Pepe Carvalho, le héros de  Manuel Vázquez Montalbán, un goût immodéré pour le Knockando, un single malt de dix-huit ans d’âge du Speyside. Ses copains et lui ont un phare qui leur permet de ne pas perdre le nord dans la tempête : Le Lux Bar, rue Lepic, où une table leur est réservée en permanence. Elle est ronde, évidemment, comme chez les chevaliers. Ils ont aussi un hymne : April in Paris, dans sa version Ella Fitzgerald, Louis Armstrong.

Persuadé que tous les grands criminels de l’Histoire ont été animés par le désir de répandre le Bien, le commissaire ne fait pas de morale, ne juge pas et ne défend aucune cause. Cela fait longtemps d’ailleurs qu’il a cessé de prendre les cons pour des gens. Il pense, comme Nietzsche, que le pire ennemi de la vérité ce n’est pas le mensonge, ce sont les convictions.

“Des principes, cette ville n’en a jamais eu, explique-t-il souvent. C’est peut-être pour ça qu’elle est passée au travers de toutes les guerres sans être défigurée : mieux vaut ouvrir tout de suite largement ses cuisses à l’occupant plutôt que d’être violée et risquer, en plus, de se faire buter.
Quant à moi, je ne suis que le Monsieur Loyal de toute la faune qui s’ébat dans le quartier, explique-t-il souvent. Mon rôle se limite à apprendre à tous ces animaux de cirque à danser ensemble en respectant le rythme de l’orchestre”. The show must go on !

La série du commissaire Boris Samarcande

« La vie m’a appris à me méfier des saints et des martyrs. Je suis plus à l’aise avec les voyous : eux, au moins, ils n’entendent pas de voix tombées du ciel »

Commissaire Boris Samarcande.

Préface de Claude Cancès 
Ancien patron du 36 quai des Orfèvres.

Le XVIIIe arrondissement de Paris concentre sur un territoire de quelques km2 à la fois Montmartre (le Paris des peintres qui ont inventé la peinture du XXe siècle), Pigalle (le Paris des truands de la guerre et de l’après-guerre et des cent quatre-vingt bordels mais aussi celui d’André Breton, de Jacques Prévert et de Boris Vian) et enfin Barbès (le Paris d’aujourd’hui et de demain, celui de tous les métissages culturels).

Un tel marigot ne pouvait qu’aider l’auteur à planter le décor de sa série tout en respectant une unité de lieu, comme dans toute tragédie.

Patrice Montagu-Williams affirme avoir toujours cru, comme Boris Vian (est-ce un hasard d’ailleurs si le prénom de son commissaire est justement Boris ?) en la parenté entre les romans policiers et les contes de fées. Ses polars ne sont pas réalistes. C’est ainsi que l’on trouve dans ses récits une fée (même si celle-là s’est adaptée aux mœurs du lieu et deale en rollers pour un truand) ou encore des animaux naturalisés qui parlent tandis que les morts célèbres du cimetière Montmartre sortent de leurs tombes pour danser et chanter.

En fait, les personnages s’apparentent plutôt à des « animaux de cirque » dont le « Monsieur Loyal », censé représenter la loi, serait le commissaire Boris Samarcande. Tous se retrouvent toujours aux mêmes endroits qui leur servent de repères : le Lux Bar, rue Lepic, où une table (ronde comme celle des chevaliers) est réservée en permanence au commissaire et à ses amis, une librairie, L’épicerie, tenue par un ancien islamiste reconverti dans la défense de la langue française et son vendeur, un paraplégique déjanté, le Studio 28, la plus vieille salle de cinéma de Paris ou encore Le Mur des Je t’aime, place des Abbesses.

La critique de la société, le commissaire Boris Samarcande n’en parle jamais, même si elle sert souvent de toile de fond à l’histoire : problème des réfugiés (African Queens), mafias chinoises (La Porte de Jade), rôle des services secrets russes (Opération Petrouchka), etc…

Mon ami Patrice Montagu Williams se contente d’apporter dans cette passionnante série de romans une sagesse insolite à cette Cour des Miracles où s’affrontent les masques grimaçants de tous nos problèmes contemporains.

Claude Cancès
Ancien Chef de la BRI (Brigade Anti-gang), Ancien Directeur régional de la PJ de Paris, Claude Cancès est l’auteur de :

  • Histoire du 36 quai des Orfèvres,  Éditions Jacob-Duvernet, 2010
  • La Police pour les NulsFirst Éditions, 2015
  • Histoire du 36 quai des Orfèvres nouvelle édition actualisée Mareuil Editions 2015
  • La Brigade mondaine : l’ancien parton du 36, quai des Orfèvres raconte la Brigade mondainePygmalion, 2014
  • Histoire du 36 quai des orfèvres illustrée  Mareuil Editions 2017
  • Commissaire à la crim’, Mareuil Éditions, 2017

African Queens

Promise par son père à un mariage dont elle ne veut pas, Ayaan et sa petite soeur Zohra décident de fuir la Somalie pour l’Europe. Leur bateau fait naufrage au large de la Sicile. Zohra n’est pas parmi les survivants. On se retrouve dans le XVIIIe arrondissement, à Paris. Ayaan arrivera-t-elle à se libérer des griffes de La Hyène, une Africaine qui met des filles sur le trottoir de Barbès pour le compte de Papa Mungu (le Cheikh), un trafiquant d’êtres humains originaire de Tanzanie ? Retrouvera-t-elle sa sœur, Zohra, disparue dans le naufrage ? Qui est vraiment Manuela, la somptueuse Colombienne au lourd passé avec laquelle le commissaire Boris Samarcande vit une fiévreuse histoire d’amour ? Le flic parviendra-t-il à faire tomber le Cheikh et son équipe : La Hyène, qui cherche à blanchir sa peau au péril de sa vie, Le Scorpion, un nain venimeux et cruel, et Mchawi, le sorcier qui vit dans une cave ? Au travers d’une intrigue qui pose le problème, brûlant d’actualité, des réfugiés, on retrouvera quelques-uns des principaux personnages de la série…

La Porte de Jade

Quartier de la Goutte d’Or, Paris, XVIIIe arrondissement.

Un chien rapporte le crâne d’un enfant à un marabout de la communauté africaine de Barbès. Après une nuit de palabres, le crâne est remis au Bossu, vieux et tout puissant truand qui règne sur Paris. Ce dernier ne tarde pas à comprendre que c’est là un terrible message des trafiquants chinois, ses alliés. Il les sait capables de tout pour l’anéantir : le crâne est celui de sa fille morte des décennies auparavant ! Sa tombe, au cimetière Montmartre, a été violée. Alors commence une guerre de gangs sans merci.

Boris Samarcande, commissaire de l’arrondissement et vieil habitué du quartier, tente de mettre un terme à cette lutte de clans quand un évènement imprévu se produit : l’apparition de Lo, la sublime Chinoise, ancienne danseuse de l’Opéra de Shanghai…

Opération Petrouchka

Sur l’ordre du président Vladimir Vladimirovitch en personne, le FSB, le service secret russe, décide d’éliminer le célèbre écrivain Anton Vinogradov, candidat au Prix Nobel de Littérature et exilé à Montmartre : ce dernier préparerait un livre explosif sur le Grand Chef et quelques hauts dirigeants, livre dont la publication pourrait avoir des conséquences incalculables sur le plan international. Afin d’éviter les problèmes rencontrés lors de précédents attentats contre des opposants à l’étranger, le FSB monte une opération sophistiquée qui lui permettra de ne pas apparaître en première ligne. 

Chargé d’assurer la protection rapprochée de Vinogradov, le commissaire Samarcande se lie d’amitié avec lui. Cependant, l’opération réussit. Le régime rapatrie le corps de l’écrivain et organise ses funérailles nationales. Le pouvoir pense avoir définitivement empêché la publication du livre, mais il se trompe car les mots ne meurent jamais et menacent d’exploser à tout instant comme autant de mines anti-personnel sous les pas des puissants.

Sunrise’s song

Une fillette est enlevée à la sortie de son cours de danse, au Bolchoï. C’est le début d’une action conduite par la somnetskaïa, la mafia russe, de Moscou à Paris en passant par New York. 

Jack Sunrise, le plus grand musicien de jazz vivant, l’héritier de John Coltrane, qui a décidé de faire son comeback après plusieurs années d’absence, est emporté dans la tourmente et disparaît en plein Montmartre. 

Commence alors une partie de billard à trois bandes. Qui a enlevé Jack Sunrise ? Et pourquoi ?

Avocat new-yorkais véreux, caïd de la came à Paris, anciens mercenaires, services secrets, tout le monde est sur le pont. Sans oublier le commissaire Boris Samarcande bien entendu, aidé dans cette affaire par une superbe Américaine, Julia Valentine, chargée de la protection du musicien. 

De toute cette affaire, ne restera qu’un morceau de musique, la plus belle composition sans doute de Jack Sunrise : « Kingdom of No Land », « Le Royaume Sans Terre »…

C’est ainsi que vivent les anges

Un dimanche matin on découvre, dans le coffre d’une voiture abandonnée sous le métro aérien, à Barbès, le cadavre d’une adolescente, le visage réduit en bouillie. C’est le début d’une longue enquête pour le commissaire Boris Samarcande.

Les soupçons se portent rapidement sur Dj Baobab, un mac pour lequel travaillait la fille, qui officie à l’occasion comme organisateur de soirées au Pigalle Palace, juste à côté du Moulin Rouge. Mais Dj deale aussi pour Le Bossu, le Grand Mamamouchi de la drogue dans tout le nord de Paris, et la police voit là une occasion de faire tomber le trafiquant et son réseau.

Dans le même temps, Justerini, un prof. de lettres devenu S.D.F, crapahute dans tout le quartier à la recherche de sa fille disparue. Bien vite, Marie, une putain au grand cœur, prend le malheureux sous son aile, naturellement blanche comme celle d’un ange. Mais le terrible secret de Justerini ressurgira alors qu’il s’apprêtait à s’envoler au Brésil avec Marie…

Tous des titres sont disponibles sur : www.otagogroup.com

D’excellentes critiques :

1/Les chroniques littéraires de :

« Sarah conte des histoires »

African Queens :

J’ai passé un excellent moment avec cette première lecture d’un des romans de la série « Les enquêtes du commissaire Samarcande », une très belle découverte !

Chaque roman de cette série peut se lire indépendamment et dans le désordre, toutes les aventures du commissaire Samarcande se déroulent, pour l’essentiel, dans le XIIIème arrondissement de Paris.

Ce premier roman, à la fois violent et empreint d’humanité, m’a donné l’agréable impression d’être propulsé dans un film, dans un très bon polar à l’ancienne, bien rythmé, à l’intrigue rondement menée et aux personnages criants de vérité !

La plume fluide, plaisante, prenante et addictive de l’auteur m’a énormément plu, la lecture est vraiment très agréable !

Le soin apporté aux descriptions des lieux et décors m’a permis de m’immerger avec beaucoup de facilité dans cette histoire intrigante et passionnante !

Les personnages ont des personnalités et des caractères bien différents, ils sont très bien construits et travaillés, ils ont une réelle profondeur, j’ai beaucoup aimé faire connaissance avec tous ces personnages qui sont, pour la plupart, des cabossés par la vie, des survivants, et découvrir le passé de chacun d’eux, ça m’a permis de comprendre, sans le cautionner, comment ils ont pu en arriver là…

L’ambiance de ce roman est assez sombre et lourde, ce qui est plutôt inquiétant puisqu’on se rend finalement compte qu’il parle tout simplement du monde dans lequel nous vivons !

Beaucoup de sujets sont abordés, tels que : guerre, émigration, prostitution, travail forcé, traite d’être humain, trafic en tout genre, sorcellerie, rite, croyance, religion, etc.

Ayaan est une jeune femme d’une grande beauté, n’acceptant pas l’asservissement de la femme à cause des traditions de sa religion et ne voulant pas être mariée de force, décide de quitter la Somalie, de fuir la guerre et de se rendre en Europe avec sa sœur Zohra.

Une fois en France, après avoir survécu au naufrage de l’embarcation dans laquelle elle se trouvait avec sa sœur qui, elle, a disparu, Ayaan se retrouvera très vite entre les griffes d’un groupe de trafiquants cruels et inhumains.

Boris Samarcande est un homme simple, droit, franc, direct et humain, pour qui la notion du Bien et du Mal est assez ambiguë, il vit seul avec son chat Alphonse, il aime son quartier et sa petite vie.

Il va se retrouver chargé d’une affaire de disparitions, il fera également la connaissance d’une femme mystérieuse et secrète, Manuela.

Comment Ayaan va-t-elle s’en sortir ? Retrouvera-t-elle sa sœur Zohra ? Le commissaire Samarcande arrivera-t-il à boucler son enquête ? Percera-t-il les secrets de l’énigmatique Manuela ?

Je vous invite à le découvrir en vous plongeant dans cette palpitante série des enquêtes du commissaire Samarcande !

La Porte de Jade :

Deuxième lecture de la série « Les enquêtes du commissaire Samarcande » et à nouveau, un très bon moment de lecture ! C’est simple, une fois le livre commencé, on ne veut plus le lâcher !

C’est avec grand plaisir que j’ai retrouvé certains personnages et que j’en ai découvert d’autres, toujours aussi bien construits, travaillés et détaillés, des personnages haut en couleur, et souvent, aussi, haut perché, mais tellement attachants au final, enfin, pas tous, car certains sont absolument détestables et jouent à la perfection leur rôle de « méchant » !

J’aime beaucoup le style sans fioritures de l’auteur qui aborde des thèmes, des sujets vraiment difficiles avec toujours une petite pointe d’humour (caustique ?) et de dérision, bien dosée et parfaitement maîtrisée !

J’aime, également, l’ambiance qui se dégage de cette série palpitante, l’ambiance bien particulière des « bas-fonds » de Paris, dans laquelle se côtoient misère sociale et criminalité, ainsi que de nombreuses cultures, religions et langues.

Cette série me permet aussi d’apprendre, moi qui suis « trop jeune, la gamine… » comme me l’a gentiment dit l’auteur via Messenger, je me régale en découvrant beaucoup de choses sur cette facette de Paris, ses lieux cultes et incontournables, mais aussi des plus insolites, ses personnalités célèbres, écrivains, peintres, comédiens, chanteurs… qui ont tous vécus ou ont eu leurs habitudes à Paris, je trouve tout cela vraiment très intéressant ! Si vous êtes, comme moi, « une trop jeune gamine » alors, vous apprendrez des choses fascinantes, et si vous connaissez déjà tout sur Paris, alors vous n’en serez que d’avantage immergé dans toutes les incroyables aventures du commissaire Boris Samarcande !

Dans ce roman, une histoire passionnante, émouvante, terriblement sombre, et une enquête sous haute tension pour le commissaire Samarcande ! (une enquête dont la fin est autant bouleversante qu’inattendue…)

Un chien traîne dans les rues de Barbès avec le crâne d’un enfant dans la gueule, les africains qui le découvrent le remettent aussitôt à leur chef, le Bossu, qui comprend immédiatement que c’est un avertissement de la part du gang chinois mené par Lung Tau, dit le Vieux, jusque-là, son allié.

Ce terrible événement va déclencher une véritable guerre des clans, dans laquelle, atrocités, meurtres, luttes pour l’argent et le pouvoir, courses contre la montre, règlements de comptes, chantages, trahisons, retournements de situations et rebondissements seront au rendez-vous !

Attention tout de même à certains passages vraiment très durs, des scènes de violences et de viols faites à de jeunes enfants pour assouvir les plaisirs immondes et pervers de vieux fripés et friqués !

Dans le même temps, nous suivons la jeune Bai Yun, dite Lo, une chinoise envoûtante, ancienne danseuse de Shangaï, tombée dans les griffes du Vieux, ce dernier détient son fils et s’assure ainsi que Lo reste docile, elle en est réduite à danser dans un Peep Show « La Porte de Jade ».

Un enfant à sauver, une guerre de gangs à gérer, une énorme livraison de drogue à intercepter, une enquête qui s’annonce délicate et difficile pour notre cher commissaire Samarcande !

Opération Petrouchka

C’est avec beaucoup de plaisir que je me suis plongée dans cette troisième aventure de la superbe série « Les enquêtes du commissaire Samarcande » !

J’ai, une fois encore, passé un très agréable et palpitant moment de lecture !

Je suis, à chaque fois, totalement et facilement immergée dans cet univers si singulier dans lequel nous propulse l’auteur, et emportée par sa plume fluide, attrayante, addictive, drôle, mais aussi, franche et directe !

Des lieux et des décors bien détaillés qu’on se visualise aisément, j’adore me balader dans Paris à chacune des enquêtes de notre cher commissaire philosophe !

Des personnages que l’on retrouve avec enthousiasme, d’autres que l’on découvre avec curiosité, toujours aussi bien construits, et pour la plupart, assez déjantés et loufoques !

Les différentes personnalités de tous les protagonistes donnent lieu à des dialogues qui laissent souvent place au sourire, des moments vraiment très appréciables !

Dans cette nouvelle enquête passionnante, nous faisons la connaissance d’Anton Vinogradov, célèbre écrivain russe contemporain exilé à Montmartre, celui-ci est en pleine préparation d’un livre au contenu explosif, évoquant, avec beaucoup de détails, certaines choses très préjudiciables pour la Russie, pour le « Grand Chef Vladimir » et plusieurs de ses dirigeants. Afin d’éviter un scandale international, le président fait appel au FSB pour organiser l’Opération Pétrouchka.

Est alors envoyé à Paris, un capitaine des forces spéciales surnommé Robocop, un homme dépourvu de sentiment et d’humanité dont la mission est très claire : faire le ménage après que la personne, déjà sur place, se soit occupée de faire disparaître le célèbre écrivain !

C’est maintenant que rentre en jeu le commissaire Samarcande qui sera chargé de la protection d’Anton Vinogradov, avec qui il se liera d’amitié, et de Tatiana, l’assistante de l’écrivain.

Malgré tout, l’Opération Petrouchka est un succès, mais ce n’est pas pour autant la fin de toute cette affaire !

Comment cela va se terminer ?

Je vous invite vivement à le découvrir !

2/Critique de « African Queens » de Nadine Doyelle du « Club des mordus de lecture » parue le 26 février 2023

Bonjour tout le monde.

Je remercie l’auteur pour l’envoi de son roman. J’ai passé une excellente soirée de lecture. Heureusement que je suis en vacances, je peux lire, lire encore et encore.

Tout commence quand Ayaan et Zohra sa petite sœur fuient l’Afrique avec des passeurs. Leur bateau chavire près des côtes de la Sicile. Ayaan échappe au naufrage et se retrouve à Paris dans les griffes de la hyène. Et là……

Entre trafic d’organes, trafic de filles fraîchement arrivées d’Afrique, et bien d’autres crimes ignobles. J’ai suivi le commissaire Boris Samarcande et je peux vous dire que j’ai vraiment apprécié ce personnage atypique pour un flic.

De plus, j’ai fait de belles balades dans Paris, de jour comme de nuit. J’ai appris comment est naît le Moulin Rouge.

J’ai découvert la sorcellerie africaine avec tous ces talismans, potions en tout genre et ça fait vraiment frémir.

J’avais l’impression que l’auteur avait déjà vécu l’histoire, car il y a tellement de détails surprenants que tout m’a paru véridique. Et cela fait peur de voir comment certains se servent de la misère et détresse des autres.

Une lecture qui change des polars que je lis d’habitude.

L’auteur a une écriture fluide, prenante, de très belles descriptions que ce soit des personnages, lieux, atmosphère.

Un très bon polar qui sort des sentiers battus

Je vous recommande de lire ce roman.

À lire absolument